Nous nous évertuons à attaquer la légitimité du pouvoir d’Ariel et n’avons rien trouvé d’autre à lui proposer qu’une bicéphalie en lieu et place d’une monocéphalie. Nous sommes-nous seulement rendu compte que c’est exactement le domaine dans lequel excelle le neurochirurgien?

Attaquons le sur la banalité de son discours.

La mobilité réduite des forces de l’ordre.

L’état de septicémie avancé de son gouvernement, qui, nous amènera plus tôt que tard à amputer pour éviter l’irréparable !

Cette métaphore suggère que nous nous imposions dans des domaines qui ne sont pas de sa spécialité et pour lesquels il est obligé d’admettre que d’autres soient co-décideurs et co-responsables de l’échec comme du succès éventuel.

QUAND ON VIT SA VIE SANS FAIRE ATTENTION À CELLE DES AUTRES.. C’EST QUE L’ON N’AURA PAS FAIT ATTENTION À LA VIE!….

Bravo !! 

Nous avons eu raison de la bêtise ..

Le triste épisode de la vulgaire tentative de privatisation de la place saint pierre de Pétion-Ville aura servi de catalyseur pour un réveil citoyen.

Le député Jerry Tardieu aura œuvré à donner corps à cet élan et mérite notre gratitude. Maître Hannibal Coffy nous aura gratifié d’un exposé sur l’illégalité du projet et attiré notre attention sur de nombreuses fautes  et l’appropriation du vocabulaire légal utilisé pour la rédaction du document de partenariat entre un maire singulièrement seul, sans ses assesseurs et une organisation privée d’une très douteuse spécialité…

De l’exposé de maître Coffy, toute l’assistance aura compris l’urgence de changer le cartel intérimaire et la nécessité de solliciter l’intervention de l’OMRH pour une évaluation du niveau du personnel de l’administration communale pétion villoise.

.L’accent a aussi été mis sur l’impérieuse nécessité de sanctionner les responsables coupables et/ou complices, afin de prévenir et empêcher la répétition de ce genre de bêtise ..

Dans toute l’assistance, la seule note discordante aura été l‘intervention intempestive et inadéquate de madame Chihimi …qui, dans un langage inconnu du genre humain, empruntant quelques vocables au français, des termes à l’américain et des expressions imagées au créole, a tenté de baragouiner une ébauche d’explication au bénéfice de son ami, le maire intérimaire … tout porte à croire qu’elle se serait fourvoyée sur la composition de l’assistance, espérant s’adresser à des nostalgiques de ses faveurs d’un temps bien lointain et révolu et sa prestation intempestive n’aura fait que confirmer les certitudes sur sa complicité dans cette affaire, nous mettant dans l’obligation de requérir les bons offices de l’ULCC pour diligenter une enquête quant à l’objectif réel et inavouable d’un projet ne répondant à  aucune norme justifiant une, si mince soit-elle, perspective de rentabilité.  

Plus que tout autre chose, la prise en charge, par les administrés, de leur commune, est essentielle à la construction du cadre de vie auquel nous aspirons ….Trop longtemps notre silence, et notre indifférence collective, auront alimenté les velléités des mafieux et autres “bandits légaux” déterminés à détruire tout ce que nos ancêtres avaient édifiés, souvent au péril de leur vie … Nous n’avons d’autre choix que celui de nous impliquer pour décider ensemble de ce à quoi nous aspirons et pour choisir ceux et celles qui auront la responsabilité de réaliser nos projets  …

Je suis très heureux d’avoir contribué à arrêter  l’inacceptable.

 Je vous réitère mon engagement à œuvrer pour une Haïti différente.

A tout ceux que la question intéresse

Aujourd’hui 24 avril  2022 un deuxième cas de rage  a été diagnostiqué à frère pétion ville …

….. la rage tue ..il n’ existe aucun traitement jusqu’à cette date ….

Deux cas enregistrés en une semaine nous autorisent à alerter sur l’ urgence d’ une campagne de vaccination ….

..la prolifération des rats dans tous nos secteurs de forte concentration humaine  a cause de  la présence d’ immondices  favorise la propagation du virus. N’ ajoutons pas à nos malheurs

Une épidémie de rage …

Nous invitons toute la population à la prudence  et à l’ exercice citoyen de faire vacciner 

Chiens et chats 

Signaler tout animal suspect  

Sensibiliser les voisins à prendre les mesures appropriées  …

…..les autorités 

Santé publique 

Agriculture 

Education nationale 

Défense nationale 

Communication

Doivent prendre leurs responsabilités ….

Nous invitons les médecins vétérinaires les techniciens les éleveurs de chiens  à se mettre ensemble 

Pour éviter une nouvelle catastrophe …

Plaidoyer pour : L’insertion des jeunes au sein de l’armée

La mise en place d’une force spéciale armée /police, sous un commandement unifié

La situation d’insécurité, dans laquelle notre pays s’embourbe depuis des années, s’avère commune à plusieurs autres pays de l’Amérique. Certains ont su s’en sortir, d’autres se sont adaptés. Remarquez toutefois que tous ceux qui s’en sont sortis, ont pu y arriver grâce à leur armée ou une police militaire en appui à leur force de police civile à l’instar du Costa Rica …

Haïti, malgré certaines similitudes avec le vécu de ces autres pays, est restée longtemps la moins affectée. Sans doute à cause de cette évidence moins palpable cela aura pris plus de temps pour arriver à ce stade de pourriture, hier encore il était plus risqué de s’aventurer en république voisine que de se déplacer n’importe où à l’intérieur de notre chère Haïti.

La recherche de solutions plausibles à cette situation, nous invite au recul pour trouver les causes de cet état de fait. Nombreux sont ceux qui s’accordent sur l’apparente évidence que le comportement d’un individu en société reflète la réalité de son environnement. Grand Ravine, Cite Soleil, Cite de Dieu, Solino, Tibwa etc. sont des environnements dont le cadre de vie constitue un terreau propice à l’éclosion et l’épanouissement de délinquants de tous poils. Les réactions humaines sont très similaires aux différentes formules chimiques et ce cocktail de violence est composé de 5 ingrédients assez caractéristiques.

1) Un état défaillant avec des dirigeants irresponsables, incapables d’avoir une vision commune d’un projet pays partagé.

2) L’absence d’une élite économique à ce propos, l’élite économique suggère un regroupement de familles ou d’individus dont les décisions financières influencent les politiques publiques et cadencent toute l’orientation économique d’un pays. Vous conviendrez donc que la nôtre brille par son inexistence puisque nos clans familiaux nantis formés de peu d’acteurs, des électrons libres et des accidents de l’histoire dont les opportunistes bénéficiaires ont été promus au grade de riches, ou d’oligarques. Même si, ces fortunes pour en mesurer l’importance relative on est condamné à les comparer à notre état de pauvreté extrême.

3) Les mafieux, trafiquants de toutes sortes, politiques et opportunistes…

4) Les déçus, les désespérés, les laissés-pour-compte résidents des zones de non droit

5) Nous, les inconscients, les indifférents.

Les mafieux et alliés (3) évaluent le désespoir du groupe (les laissés-pour-compte), quand ils estiment leur colère exploitable, ils s’ingénient à la justifier en nous(5) désignant comme responsables. Ils alimentent cette colère et lui procurent les moyens d’exprimer toute virulence…

De l’explosion de ce cocktail il se décompte, comme une désagréable ritournelle, régulièrement que deux victimes Les chers laissés-pour-compte et nous Haiti. La définition « zone de non droit » suggère un secteur où les droits sont supprimés. Il faudrait peut-être que, dans un souci d’honnêteté citoyenne, nous nous invitions à considérer cette définition comme indice très plausible de la genèse du problème. Ce sont des zones où de facto l’État, avec l’accord tacite de la société, ignore les droits fondamentaux de ses citoyens. Cette indifférence à leur misère, ce dénie de leurs souffrances, sert de leitmotive pour justifier toutes nos misères multiformes aujourd’hui. Il devient donc illusoire de prétendre à une quelconque solution sans d’abord changer d’attitude vis-à-vis des résidents de ces zones …

La quête initiée par notre regretté compatriote Turnep Delpe et reprise par le professeur Amary Noel prônant une réconciliation prérequis incontournable à la tenue d’un congrès pour une entente nationale, nous paraissait utopique, voire démagogique jusqu’à ce jour. Les récents évènements semblent plutôt dicter que c’est notre système de justice qui est démagogique et responsable de notre mal être. La seule issue est de négocier avec les laissés-pour-compte dont nous subissons la juste colère aujourd’hui considérant toutefois que négocier suggère en aucune manière d’absoudre d’une nécessaire justice. Faudrait-il encore que notre justice se démarque de la récurrente habitude de la violation de leurs droits. Négocier c’est d’abord reconnaître nos erreurs et notre responsabilité vis-à-vis des jeunes en situation d’abandon, négocier c’est pouvoir offrir des alternatives, négocier c’est sensibiliser tout un chacun au choix citoyen. Évitez !! De grâce, de penser, de parler, de négociation sans une offre, sans une alternative cohérente et viable …

Une analyse froide de la situation, nous autorise à prédire que les fortunes qu’auront accumulés les délinquants, issues de vols, rançons, subventions octroyées par les trafiquants et mafieux, les absoudront des décisions de justice, et renforcera leur irrespect des normes sociales alors que leur éventuelle intégration dans des unités militaires nous permettra.

  1. De forcer l’exécution de leurs peines en service civique
  2. De tenter leur réinsertion sociale en utilisant leur colère contre leurs manipulateurs.
  3. De les neutraliser sans risquer l’intervention des organismes des droits de l’homme non autorisés à s’immiscer dans la justice martiale …

L’armée contrairement à la police peut offrir cet espace assimilable à un centre de détention ou tout fait et geste est contrôlé et les comportements codifiés. Le conditionnement mental d’un soldat privilégiant le réflexe à la réflexion, l’esprit de corps aux pulsions individuelles. Nous pensons, contrairement à ceux qui prétendent l’armée budgétivore, qu’elle offre des perspectives moins onéreuses et bien plus efficaces que les centres pénitenciers avec en prime la possibilité d’une intégration fonctionnelle des jeunes en situation de fragilité.

Il demeure cependant juste d’admettre que cette perspective consistant à intégrer des membres de gangs au sein de l’armée comporte son niveau de risque, la pollution de l’institution par les irrécupérables s’avère une éventualité très probable si le commandement se révèle indigne de la rigueur physique et morale tributaire de cette mission. Comme pour toute autre mesure, sa réussite dépendra de la pertinence du choix des membres qui le constitueront et avant tout de l’honnêteté du projet dans une perspective de reconstruction concertée de certaines valeurs sociales et citoyennes fondamentales.

Nous devrons nous assurer que ces initiatives soient implémentées de manière irrésistible et incontournable et surtout soient hors de portée de tous objectifs mafieux des forces obscurantistes … L’importance du choix des porteurs et exécuteurs de ce projet doit faire preuve d’une moralité, d’un patriotisme immaculé de tout doute et se doter des moyens efficaces d’imposer les valeurs clefs de voûte de ce changement de paradigme. L’exercice s’annonce compliqué toutefois la noblesse, la nécessité et notre survie à tous l’exigent de vous inviter à nous rejoindre dans ce plaidoyer à l’intégration des jeunes, en situation de délinquance ou non, au sein de l’armée, patriotiquement.

Inquiétudes et certitudes

Trouver un titre accrocheur pour un texte qui prétend simplement de divulguer des inquiétudes communes, est une véritable acrobatique mentale dans la mesure je risque de m’adresser à des convaincus de la pertinence de ces inquiétudes…

Je vous invite quand même à vous laisser guider par votre curiosité et vous laisser tenter quand même par l’exercice ! Plus intéressés à découvrir les éventuels avantages dont bénéficieraient chacun des auteurs des différentes propositions d’accord, parcourons leur document avec l’assurance de la méfiance et la certitude de nos doutes. Le maigre bilan de certains auteurs au cours de leur trop long séjour sur la scène politique alimente notre légitime méfiance quant à l’objet de leur démarche. Cependant malgré toute cette évidence rien ne devrait justifier notre silence suicidaire.

Admettons que d’autres auteurs, ont sacrifié leur savoir et leur temps sans rien attendre en retour que la satisfaction d’avoir contribué à nous sortir de ce bourbier, que celles et ceux-là, acceptent toute notre gratitude et avant tout notre respect. Nous déplorons toutefois que leur écrits reflètent un niveau de réflexion inaccessible (voire hermétique) à la majorité à laquelle ces productions écrites étaient destinées, en dehors de l’entre-acte de la Louisiane nous serions encore au stade de croire possible une solution conçue outre-mer : Un congrès Haïtien en terre étrangère ; un sommet à basse altitude ; une élection hors normes pour élire le président d’un peuple souverain ; le résultat annoncé par un général américain retraite ; un désaveux précipité, précèdent et/ou justifient une rencontre avec le premier ministre dont la contestation justifiait l’organisation du sommet. (à cet épisode de la mini-série, beaucoup d’entre nous ont fait état de leur inquiétude quant à l’absence du général américain à cette rencontre considérant qu’il était imprudent de la part des organisateurs de confier à un homme de cet âge le rôle de commissaire à la Sonthonax ) en conclusion plus ridicule on en meurt.

Malheureusement ce court intermède humoristique n’aura en rien inspiré une solution à nos problèmes et les acteurs restés sur scène, d’un côté comme de l’autre, sont demeurés figés dans leur position. De François Duvalier, en passant par Roger Lafontant, Gary Conille, Jacques Guy Lafontant, pour arriver à Ariel Henry, sans oublier Maryse Narcisse et la multitude de députés et sénateurs médecins, quelle est la matière enseignée en médecine qui prédispose tant à la politique ? Serait-ce un syndrome ou une forme de révolte intérieure contre les règles de déontologie de la profession leur faisant obligation de sauver des vies, alors qu’en politique il leur serait permis de disposer de nos vies ?

En fait, entre nos politiques nous n’avons que le choix de l’embarras. Le premier ministre Ariel Henry, (appréciez la prudence de l’article « le » précédent le titre à la place de « notre » qui sans nos doutes sur sa légitimité au regard de l’article 149 de la constitution de 1987 amendée serait tout à fait indiqué) invective et menace les auteurs des différends accords malgré l’exemple récent aux conséquences tragiques de ce genre de comportement, aurait-il pour mieux les connaître une autre évaluation des risques ???

Devons-nous nous contenter des apparentes avancées de la police nationale sous le commandement du commissaire Frantz Elbe ? Devrions-nous nous consoler de la prise en charge effective du secteur éducatif par son ministre, le seul qui semble plus se préoccuper de son travail que de la politique ? Quand nous nous savons coincés entre un international donneur d’ordres, parfois mal renseigné et souvent mal intentionné, des nationaux exécutants maladroits et de douteuse moralité, une opposition éparpillée et disqualifiée, une administration publique polluée et mutilée, une jeunesse déboussolée et des gangs instrumentalisés, une société apeurée et découragée, notre pays est morcelé, nos âmes zombifiées et nos fils désintéressés …

Pourtant, tout au long de notre histoire nous avons été la première république noire, le premier producteur de sucre, de café, de cacao, le plus grand producteur de vétiver de qualité. Nos universités ont longtemps été les mieux notées des Caraïbes, Jacmel la première ville électrifiée de la région, notre monnaie la plus stable, notre armée la plus forte… Nous avons été tout cela grâce au génie et à l’engagement citoyen de nos aînés et ancêtres

Alors où avons-nous foiré ?, Quelle partie du rêve des pères fondateurs nous a échappé ? Quelle partie de leur ADN citoyen s’est détériorée avec le temps ? Pourquoi leurs rêves laissent nos fils indifférents ?

Je suis très peu préoccupé par le dénouement politique de la mini-série à la Netflix décrit plus haut, puisqu’il nous sera susurrer au creux de l’oreille (avec la force persuasive nécessaire) suivant qu’il aille dans le sens des intérêts de la région nous fera-t-on croire, ce qui m’inquiète c’est notre capacité tourner à notre avantage ce qui nous sera suggéré (voire même imposé) comme ont su le faire certains de nos aînés . Nous avons tous peur de l’avenir mais quelqu’un a dit : 

« Le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité à la surmonter »

Fuir et vivre vaincus, ou surmonter nos frayeurs, tout faire pour changer les choses et mourir vainqueurs ? Seul un engagement citoyen peut éclairer un choix qui reste après tout personnel …