La kyrielle de propositions de sortie de crise ne devrait pas faire l’objet d’inquiétudes compte tenu que chacune d’entre elles suggère une entente entre plusieurs partis ou regroupements et, de ce fait, entraîne une substantielle réduction du nombre d’entités à être invitées à de nouvelles négociations.
La méthode la plus simple consisterait à confirmer, dans un accord préliminaire, tous les points faisant l’unanimité … question d’évacuer les domaines sur lesquels tous s’accordent.
Dans un second temps, identifier et sélectionner les irritants puis regrouper les propositions partageant des similarités.
À ce stade, nous considérons une réduction des propositions à partir de la logique d’une représentation pour chaque regroupement …
Je ne serai pas surpris que les insolubles se résument aux choix de celles ou ceux d’entre les acteurs, auteurs de la crise ou d’une proposition , dans lequel cas, la plus décente et cohérente des solutions serait d’exiger de tous les politiques une pause silencieuse et immobile de 24 mois en attendant les prochaines compétitions électorales….voeu pieux, puisqu’il faut que le spectacle se poursuit ….
Méchanceté, bêtise, indifférence, irresponsabilité, narcissisme primaire , incompétence, les mots ne manquent pas …et malheureusement ceux qui décrivent notre situation non plus : décapitalisation, paupérisation, abêtissement, terrorisme, famine , déshumanisation, destruction, exode,
enlaidissement, déforestation ..notre démesure ne nous concède aucun palliatif, nous récidivons et persistons à exiger le pire .. ou le pire, comme pour qualifier plus catastrophique encore que le pire …..
Les munitions continuent à arriver ..plus rapidement d’ailleurs que les décisions à prendre… les enlèvements ont repris leur rythme …la BRH précise froidement la faillite. Le core groupe ne semble plus faire corps …nos chambres sont closes …les pays amis se fâchent … les inconnus s’invitent …nos fils partent …les armées du monde s’émancipent, la nôtre se constipe… les policiers s’activent la PNH reste passive ,
Quel est donc notre projet ? De quoi rêvons-nous? À quoi aspirons-nous ?…Pourrions-nous reconstruire la ville, ou devrions-nous d’abord la déconstruire ? …inclusion ou exclusion ??
Tout s’embrouille dans nos têtes, les mots nous viennent comme portés par les rafales d’un ouragan ..le souffle de la liberté a laissé la place aux bourrasques de la terreur … alors, la question qui résume tout et que l’on devrait se poser au réveil comme au coucher est bien celle ci : vivons-nous, survivons-nous ou avons-nous accepté notre mort en attendant notre putréfaction ?